Le 30 juin 1981, une dépêche de l’AFP fait l’effet d’une bombe dans les milieux littéraires français : un certain Paul Pavlowitch y révèle que l’homme qu’il incarnait jusque-là, Emile Ajar, n’existe pas. Et que son œuvre – dont « La vie devant soi », prix Goncourt 1975 – est en fait celle d’un autre écrivain, et pas des moindres : l’illustre Romain Gary, qui cherche ainsi à retrouver une nouvelle liberté d’écrivain.